Écriture

« Au commencement était le verbe » 

  • Le chapelet magique
  • Le cultivateur

Boureima Kienou est né dans une famille de griot mandingue (Gens de la parole). Il a été initié dès son enfance aux arts tels que la musique, la danse et le conte. Son père, Baba Kienou Abdoulaye, accompagné de ses quatre femmes et de certains de ses enfants, perpétuait et animait les veillées de conte (Talée) en dioula à la radio et à la télévision nationale du Burkina Faso. A 12 ans, Boureima Kienou intègre la compagnie les « Bourgeons », association de formation et de création alliant la danse, la musique, le conte et le théâtre, avec laquelle il parcourt différents pays du monde. Il poursuivra sa formation en France et à l’étranger auprès de plusieurs compagnies, et obtient en 2018 le diplôme d’état de danse contemporaine. 

Boureima Kienou a toujours aimé ce qu’il fait et cette transmission familliale qui est devenue pour lui une profession où qu’il soit. Il apporte à travers la danse, la musique et les contes, son savoir acquis auprès de ses prédécesseurs, notamment sa famille. 

La littérature orale a une forte importance sociale et une structure linguistique particulière. Dans la littérature traditionnelle, le conte ne constitue qu’une partie de cette richesse culturelle. La parole dans les sociétés orales est sacrée. C’est un mode de communication très sérieux et important dans la vie quotidienne, pour plusieurs raisons : sa valeur éducative et son pouvoir d’initiation qui fait de l’enfant un Homme. La parole est aussi un véhicule des valeurs traditionnelles, techniques, ethniques et religieuses. 

C’est pourquoi Boureima Kienou aime animer les veillées de conte qui convoquent et réunissent tout le monde pour danser et chanter, le griot conteur restant le maître de la cérémonie.